Cameroun : Le Projet « Mission 300 » pour Électrifier 6,5 Millions de Personnes d’ici 2030
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Le Cameroun accélère son accès à l’électricité grâce à l’initiative « Mission 300 » de la Banque africaine de développement (BAD). Avec un objectif ambitieux de 6,5 millions de nouveaux raccordements d’ici 2030, le pays mise sur des projets structurants comme le barrage de Nachtigal (420 MW) pour combler son déficit énergétique.
1. L’Initiative « Mission 300 » : Quels Enjeux pour le Cameroun ?
Objectif continental :
- 300 millions d’Africains électrifiés d’ici 2030.
- Financements : Mobilisation de capitaux publics et privés.
Focus Cameroun :
- 73% de taux d’électrification actuel (27% de la population encore exclue).
- Cible : 6,5 millions de bénéficiaires supplémentaires en 5 ans.
2. Le Barrage de Nachtigal : Un « Game Changer » Énergétique
Capacité : 420 mégawatts (30% d’énergie renouvelable en plus).
Financement :
- 1 milliard $ de fonds privés.
- Garanties de la Banque mondiale et de l’AMGI.
- Participation de la SFI.
Citation du ministre Gaston Eloundou Essomba :
« Nachtigal est une bouffée d’oxygène. Une hydroélectricité à moindre coût pour répondre à nos besoins. »
3. Défis et Opportunités
Obstacles :
- Coût élevé de l’électricité pour les ménages.
- Réseaux vétustes en zone rurale.
Perspectives :
- Création d’emplois dans les énergies vertes.
- Industrialisation boostée par une énergie stable.
4. Prochaines Étapes
2025-2030 :
- Déploiement des infrastructures (lignes, centrales solaires).
- Partenariats public-privé pour étendre le réseau.
FAQ
Qui finance « Mission 300 » au Cameroun ?
La BAD, avec l’appui de la Banque mondiale et des investisseurs privés.
Quel impact pour les ménages ?
Baisse des coupures et tarifs plus accessibles à moyen terme.
Quelles régions seront prioritaires ?
Les zones rurales et les villes secondaires (Maroua, Bamenda…).
Avec « Mission 300 », le Cameroun prend le virage d’une énergie inclusive et durable. Reste à concrétiser ces ambitions pour sortir des millions de citoyens de l’obscurité.
